Sarah Pellerin-Ott se forme au CNR d’Angers, au CNDC d’Angers puis au CDC de Toulouse. Elle a été interprète pour les compagnies Elyamni, Wejna, Michel Tallaron, Nomorpa. Plus récemment, pour La Débordante Cie (LOIN (2017), Rassemblement) et collabore avec le créateur sonore Matthieu Delaunay (180°, Ethnologie sonore du milieu de l’élevage (2018) puis Cantine (2023)). Elle est intervenue, entre 2006 et 2012, dans différentes structures françaises à l'étranger (Cisjordanie, Asie Centrale, Caucase) pour transmettre l’expérience de la danse contemporaine et intervient aujourd’hui en France, dans le cadre de projets de médiations auprès des scolaires (Réseau Education Prioritaire entre autres), des futurs enseignants (INSPE) ou des Centres médico-psychologiques (Les Ateliers du Fainéants – Au bout du Plongeoir/Hôpital Reigner, CNDC d’Angers/ CEZAM). Elle partage depuis peu la direction artistique de la Cie Portraits (ESAT).
Sarah à co-créer le collectif EDA avec Jonas Chéreau et Maude Albertier. Ensemble, ils dansent TROIS (2015), pièce toujours en tournée qui s’adapte aux lieux dans laquelle elle est présentée et qui questionne, avec humour, le rapport au contexte. Puis Nos futurs (2018), une pièce pour plateau, qui interroge la notion de groupe. Leur dernière pièce, destinée au jeune et tout public, DIRE GRAND (2022), est une fresque orale et dansée autour de la notion de grandir.
En tant qu’auteure, Sarah a publié ses textes en revues de poésie. Elle met en relation texte lu et musique improvisée avec Marches (2010) puis ajoute le mouvement avec Fertiles fantaisies (2013), une commande de l'Institut Français de Géorgie et de l'Ambassade de France d’Arménie. La Flemme, qu’elle signe en 2020, initie la tentative de créer des espaces d’affirmation du vivant par le corps en mouvement, de laisser apparaitre la poésie des conversations - sous toutes ses formes - entre ce qui nous compose et ce qui nous entoure, dans la lignée d’une démarche éco-somatique. La discrétion, projet en cours qu’elle partage avec le poète Sébastien Ménard, continue d’interroger ces interrelations nécessaires. Sarah étudie, depuis 2016, le Body-Mind Centering®. Elle est aussi embarquée, avec le collectif Loire Sentinelle, dans une enquête collective, scientifique et artistique sur le vivant proche et ce qui l’affecte.
crédit photo @ Matthieu Cassagne